vendredi 5 mars 2010

L'AGRICULTURE ET L'AGROALIMENTAIRE

Une agriculture durable, écologique et source d'emplois

Après s’être hissée à la première place de l’agriculture européenne, l’agriculture bretonne n’a toujours pas les moyens de défendre ses intérêts auprès de Bruxelles ou de Paris. En Bretagne, l'agriculture et l'agroalimentaire représentent 30% des emplois et 40% du PIB (produit intérieur brut). Nous souhaitons le développement d’une agriculture durable. C'est-à-dire : économiquement juste et humaine et écologiquement saine. Les institutions bretonnes doivent oeuvrer pour accompagner les mutations nécessaires. Avec un climat favorable, un bon niveau de formation et un tissu industriel performant, la Bretagne a tous les atouts pour être un grand pays agricole.
Objectifs:
pour l'agriculture, défendre une agriculture durable bien intégrée dans le tissu social. Gagner de nouveaux emplois par une agriculture moins intensive et des produits de qualité.
pour l'agroalimentaire, soutenir une production de qualité pour l'exportation. Il existe deux marchés de proximité importants : 50 millions de consommateurs en Grande Bretagne et 65 millions en France. De plus, nous avons l’opportunité d’exporter au loin puisque 45% du trafic maritime mondial passe au large de nos côtes.
Moyens: la Région Bretagne n'a pas de compétence spécifique en agriculture. Mais elle peut apporter des soutiens pour la coordination du monde agricole, et surtout la Région Bretagne doit demander de nouvelles compétences. Nous agirons sur quatre volets: institutionnel, économique, social, agronomique et environnemental.

Nous voulons

pour l'agriculture,

Au plan institutionnel
- mettre en place une représentation permanente à Bruxelles,
- gérer les aides PAC (politique agricole commune), comme en Alsace,
- la compétence de l’enseignement agricole afin de préparer les futurs acteurs aux évolutions agro-climatiques et écologiques.

Au plan économique
- une agriculture de proximité et de type familial permettant l’épanouissement humain et le développement d’une société rurale dynamique,
- une agriculture productive et non productiviste,
- soutenir l'agriculture biologique et aider à la diversification : éco-tourisme, bioénergies, ventes directe,
- développer les circuits courts. Les cantines des établissements scolaires seront incitées à s’approvisionner dans un rayon de 50 km,
- soutenir les structures associatives comme les AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne).

Au plan social
- aider rapidement les 30% d’agriculteurs en grosses difficultés. Le financement des charges sociales de la MSA (mutualité agricole sociale) devra être réétudié, car il provoque du surendettement et de la surproduction,
- valoriser l’image de notre agriculture et l’attractivité de la profession pour susciter de nouvelles vocations et créer des liens de confiance entre le monde agricole et les consommateurs,
- maintenir une taille raisonnable des exploitations familiales gage d’un bon dynamisme rural,
- développer les formations professionnelles et la recherche. L’innovation agricole sera source de compétitivité et d’emplois.

Au plan agronomique et environnemental
- préserver les terres agricoles d’un urbanisme anarchique,
- améliorer la fertilité agronomique de nos sols (limitation du travail et du tassement, limitation des intrants chimiques, amélioration des rotations et du pourcentage des pâtures),
- encourager la production de légumineuses afin d’assurer notre autosuffisance en azote et en protéines (cela permettra d’améliorer la qualité de nos productions et le revenu des producteurs),
- diminuer le lessivage de l’azote en automne en favorisant les techniques sans labour,
- favoriser le bien-être des animaux par des techniques d’élevage adaptées (cela conditionne aussi les agréments à l’exportation),
- s’engager à faire de la Bretagne un territoire sans OGM.


pour l'agroalimentaire,
- transformer et valoriser les matières premières en Bretagne. Cette valeur ajoutée sera source d’emplois,
- réagir contre la prise de contrôle des sociétés bretonnes par des groupes étrangers,
- faciliter les transports pour l'exportation hors de Bretagne,
- soutenir les formations professionnelles,
- soutenir la recherche et l'innovation,
- inciter à la revalorisation des salaires et l'amélioration des conditions de travail,
- soutenir des opérations de labellisation comme ‘’Produit en Bretagne’’.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

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