mercredi 17 mars 2010

Le Parti Breton estime qu'il ne lui appartient pas de donner de consigne de vote à ses électeurs pour le second tour.


Voir le texte complet ici

Entre un PS, parti centralisateur sans véritable ambition pour la Bretagne qui a surtout profité de l'effet repoussoir de Nicolas Sarkozy, et une UMP, formation conservatrice tout aussi inféodée au système parisien, il n'y aura de bonne alternative que par la constitution d'une force bretonne indépendante et progressiste. La présence d'une troisième liste avec Europe Écologie peut ouvrir des opportunités du fait notamment de convergences programmatiques mais les ambiguïtés au sein d'Europe Écologie sont nombreuses, notamment au sujet de la réunification de la Bretagne (pour mémoire, Europe Écologie est allié en Loire-Atlantique à Jacques Auxiette, l'un des principaux adversaires de la réunification).

Second tour des régionales - L’UDB s’est noyée dans l’écologie

Notre seule consigne de vote est claire : faire barrage à la droite. Quant à la nouvelle donne de la triangulaire et le fait de trancher entre les deux forces de progrès encore en lice, les électrices et les électeurs de la nouvelle force régionaliste « Nous te ferons Bretagne » ont le choix entre un PS hégémonique et Europe Ecologie où l’UDB, en recherche de postes, s’est totalement noyée dans l’écologie. L’UDB, en déshérence, a abandonné ses fondamentaux. Le spectacle pitoyable de ces derniers jours ne va, hélas, guère inciter les gens à aller voter et risque de favoriser l’abstention.

Christian Troadec
Maire de Carhaix
Tête de liste « Nous te ferons Bretagne »

lundi 15 mars 2010

« Nous te ferons Bretagne » : une force "régionaliste" est née en Bretagne


Certains voudraient à tout prix que l’on soit déçus ! Constatant uniquement à travers ce premier tour le fait que nous ne siégerons pas à Rennes durant les quatre années à venir. Ils se trompent lourdement. Je n’ai pas œuvré durant tous ces derniers mois avec l’équipe de « Nous te ferons Bretagne » pour un poste à la Région. Nous avons travaillé pour que l’idée régionaliste avance. Chaque chose en son temps.

Nous sommes les seuls "régionalistes" à avoir eu le courage de nous présenter sous nos propres couleurs !

Et même si la barre des 5 % n’est pas atteinte sur la Bretagne administrative, ce ne sont pas moins de 47 108 voix qui ont été recueillis sur les quatre départements. Nous avons doublé le score réalisé par le Parti Breton aux Européennes de l’an passé. La progression est de 72 % ! Que toutes ces électrices et électeurs en soient remerciés. On doit d’ailleurs rajouter à ce bon score, celui de la Loire Atlantique, où nous obtenons 11 669 voix, soit 58 777 suffrages au total sur la Bretagne historique. Pas mal pour un début, non ?

Il est clair désormais que nous nous installons dans le paysage politique breton avec un score important en Finistère où nous prenons la 4ème place (6,8 % des suffrages), et un score également très encourageant en Morbihan et Côtes d’Armor. Cette satisfaction est encore plus forte quand on regarde le score réalisé en Centre-Bretagne, à l’échelle des trois départements, où nous arrivons en tête du scrutin dans des dizaines de communes…

Notre seule inquiétude porte désormais sur le rééquilibrage est-ouest de la Bretagne.

La dynamique de « Nous te ferons Bretagne » est donc belle et bien lancée.

Le 1er tour des Régionales ne constituait que le 1er étage de la fusée. Nous serons présents aux prochains scrutins, en particulier aux cantonales de 2011 et aux législatives de 2012.

Dimanche, une force "régionaliste" est née en Bretagne. Il faudra désormais prendre en compte cette réalité.

Christian Troadec

Maire de Carhaix

Résultats du vote du 14 mars 2010

La liste "Nous te ferons Bretagne" recueille au total sur les 5 départements bretons 58 777 voix avec la répartition suivante :

Loire-Atlantique : 11669

Ille-et-Vilaine : 6951

Côtes d'Armor : 9731

Morbihan : 8886

Finistère : 21540

soit un résultat de 4,30% sur la Bretagne administrative et de 2,62% en Loire-Atlantique.

vendredi 12 mars 2010

Dimanche, votez pour la liste "Nous te ferons Bretagne" !

Voter pour « Nous te ferons Bretagne » en Bretagne administrative et en Loire-Atlantique, c’est voter pour la liste qui porte un projet ambitieux pour la Bretagne au service des habitants des 5 départements bretons.

Seule liste présente sur l'ensemble du territoire breton, "Nous te ferons Bretagne" en rassemblant des candidats de divers horizons professionnels, culturels, offre une opportunité unique de faire entendre la voix de la Bretagne lors de ce dimanche électoral.

Si vous souhaitez une Bretagne émancipée, solidaire, écologique et entreprenante, pas d’hésitation, votez pour "Nous te ferons Bretagne".

Nous te ferons Bretagne !

Pour ceux qui le souhaitent, une soirée électorale est prévue à Carhaix, à Ti ar Vro, près de l'église et de la salle des Halles, dimanche soir, à partir de 20 heures.
Toutes les personnes qui souhaitent y participer sont les bienvenues.
Une télé est mise à disposition pour suivre les résultats ainsi qu'un ordinateur avec Internet.
Il y aura aussi un peu de Coreff pour patienter...

Et comme la campagne se termine pour le premier tour, un grand merci à à toutes et à tous. Cela a vraiment été un plaisir de faire campagne ensemble. J'ai trouvé les membres de la liste et tous ceux qui nous entourent très motivés.

N'hésitez pas dans les dernières heures à vous assurer du vote de vos amis, de vos proches.

L'aventure continue !

Christian Troadec

Elections Régionales des 14 et 21 mars 2010 : Avec Christian Troadec et son équipe de progrès , « Nous te ferons Bretagne… »

Liste en dehors des partis traditionnels, elle a pour ambition de donner un nouveau souffle à la Bretagne, d’obtenir sa réunification, de lancer un véritable et réel plan de reconquête de la langue bretonne, de mettre fin aux problèmes catastrophiques de pollution par une véritable politique écologique adaptée à la Bretagne (fin des algues vertes…) mais aussi de créer les conditions d’un rééquilibrage du territoire, d’obtenir le maintien des services publics, tout particulièrement dans les zones fragilisées et de redonner espoir et confiance en terme d’avenir aux Bretonnes et aux Bretons dans le domaine de l’emploi et de l’économie. En savoir plus

Patrick Malrieu : pourquoi je vais voter pour la liste «Nous te ferons Bretagne»

Quel a été votre parcours professionnel et extra professionnel?

Sur le plan professionnel :diplômé de l'école Estienne, j'ai fait toute ma vie professionnelle dans l'imprimerie (direction technique imprimerie de Chatelaudren puis Oberthur, responsable d'exploitation au journal Ouest-France, direction industrielle groupe Publihebdos / hebdomadaires du groupe Ouest-France)

Sur le plan « culture bretonne » : principalement, j'ai fondé Dastum et en ait été le président de 1972 à 1995. J'ai passé une thèse de doctorat en études celtiques en 1998. En 2003 , j'ai été élu Président du Conseil Culturel de Bretagne , poste que j'ai quitté en 2009. Et je suis Chancelier de l'Ordre de l'Hermine depuis 2009.

Quelles sont pour vous les priorités pour la nouvelle mandature régionale ?

La concrétisation de ce que tous les partis de Bretagne disent vouloir, sans que cela se traduise dans les faits :

- une vraie dévolution pour la Bretagne, sur le modèle catalan ou gallois, sans laquelle la Bretagne continuera à stagner tant sur le plan économique et social que culturel,

- une politique généralisée, volontariste et d'urgence pour nos langues

- la réunification des 5 départements bretons

- une politique volontariste et concrète d'éducation populaire et de transmission des connaissances fondamentales relatives à la culture bretonne et de son histoire.

Quelle est votre opinion sur la précédente mandature?

La mandature présidée par JY Le Drian a apporté des progrès incontestables et qu'il faut savoir reconnaître :

- plan de politique linguistique voté à l'unanimité, et assorti de soutiens financiers accrus à l'enseignement bilingue et à la diffusion radio et télé.

- Résolution en faveur de la réunification, à l'unanimité.

- Reconnaissance institutionnelle de la culture bretonne avec la mise en place d'un nouveau Conseil Culturel de Bretagne devant jouer pour la culture bretonne le même rôle que le CESR pour l'économie et le social.

- Au fil des opportunités, valorisation de l'identité bretonne (par exemple, « Breizh touch », match Guingamp-Rennes au stade de France, contribution à organismes européens de défense des langues régionales…).

Malheureusement cette volonté affichée et essentielle est aussi restée au milieu du gué :

- l'objectif de 20 000 enfants scolarisés en classes bilingues n'a pas été atteint et la courbe de progression correspond, au mieux, à la poursuite de la courbe antérieure. Chacun sait que la Région n'a ni le pouvoir ni les moyens nécessaires pour compenser les carences (ou la volonté d'éradication) de l'Etat en matière de langues régionales. Mais, outre les aides accrues (nécessaires, nous l'avons dit plus haut), nous n'avons pas noté d'actions déterminantes vis-à-vis des pouvoirs publics et de l'administration tant en matière d'enseignement que de médias

o le non-respect par l'Académie de la Convention Etat-Région en matière d'ouverture de classes et de formation de professeurs n'a pas provoqué de conflit).

o De même, le refus ministériel de concrétiser la modification de la constitution par un loi-programme pour les langues régionales n'a pas déclenché de réaction, pas plus que la part toujours confidentielle de la culture bretonne dans les médias de service public.

o Le fait que les Régions soient majoritairement de Gauche et réunies dans une « Assemblée des Régions » n'a pas servi de levier pour compenser le mauvais vouloir de l'Etat et de ses administrations…

Ainsi, paradoxalement, de nombreuses actions, plus politiques que financières et totalement gratuites, n'ont pas été utilisées. Et pendant ce temps, la courbe des locuteurs continue à s'effondrer dramatiquement !

- Si la politique linguistique a malgré tout permis des avancées, la politique culturelle (dans les domaines autres que linguistiques) s'est focalisée sur le spectacle dans une espèce d'équation où culture = spectacle = professionnels, laissant à la traîne la dimension pratique de l'identité bretonne. Il faut bien constater qu'à périmètre égal, la « culture » a vu son budget augmenter d'environ 40% alors que la « culture bretonne » ne l'a vu progresser que de 4% (c'est-à-dire régresser en euros constants). Et le même constat peut se faire pour la politique du Livre : les aides à l'éditions n'étant plus réservées qu'au seuls éditeurs professionnels alors qu'on sait combien, dans les années passées, le secteur associatif a pu remplir un rôle essentiel en la matière. Et que dire que l'institutionnalisation du Centre régional du Livre qui conduit à sa léthargie.

La vraie richesse culturelle de la Bretagne tient au dynamisme de sa vie culturelle et associative !

- De même, la convergence d'opinion et de déclarations de la Région administrative « Bretagne » et du département de Loire-Atlantique pouvait faire espérer un changement déterminant en matière de réunification. Mais là aussi le temps passe, sans vagues… (et il est évident que la réunification ne pourra s'obtenir avec l'assentiment du Président de la Région Pays-de-Loire !)

Il ne m'appartient pas d'analyser les raisons de ces paradoxes entre « résolutions » et « actions » (blocages liés au « politiquement correct » ou à la « politique de Partis » - les appareils parisiens se moquant éperdument des langues régionales tout autant que de la réunification…. ou éternelle distorsion entre les annonces politiques des Présidents et les applications qui en sont faites par les Commissions ou les Services ?). Par contre, comment ne pas constater ces anomalies?

Donc un bilan positif par rapport aux blocages antérieurs, mais en demie teinte entre déclarations suscitant de grands espoirs et des réalisations qui ont du mal à aboutir.

Pourquoi soutenir la liste « nous te ferons Bretagne »?

- Parce que les élections régionales sont des élections à 2 tours : le 1er permet de soutenir celui qui prend le mieux en compte nos attentes et dont, s'il obtient un résultat significatif, le programme pourra influer au 2ème tour le programme des coalitions restant en lice.

- Parce que cette liste n'est inféodée à aucun parti hexagonal. On ne sait que trop que les élus bretons sont sensibles et généralement prêts à partager nos attentes (plus de pouvoir régional, respect des langues, réunification, développement de notre identité…) mais que, au niveau hexagonal, ces soucis sont totalement ignorés des appareils qui, par contre, imposent une discipline de parti... une logique où les minorités sont toujours perdantes. C'est ainsi qu'on doit voir des élus , tant à Gauche qu'à Droite, condamnés au grand écart entre leurs convictions, les mots d'ordres parisiens et les amitiés partisanes : ceci se vérifie tous les jours, et pour tous les sujets les plus importants pour la Bretagne. Pas facile d'avancer dans ces conditions ! Pour que les « grands partis » osent concrétiser une spécificité bretonne, il faut que les « petits partis» rentrant dans leurs coalitions soient forts.

La plupart des partis politiques de Bretagne disent vouloir plus de moyens et de compétences pour la Région mais on ne peut pas dire que leurs réactions aient défrayé la chronique face à ce grave danger représenté par le projet de réforme fiscale en cours qui supprimerait aux Régions toute levée d'impôt et ferait que les moyens des Régions seraient attribués par l'Etat ! Chacun peut imaginer les conséquences!

- Parce qu'elle reprend dans bon nombre de domaines, et de manière affirmée, la quasi totalité de nos attentes tant économiques que sociales ou culturelles.

Merci !

La métropolisation, un danger pour la Bretagne

Rennes Métropole voudrait atteindre le chiffre de 450 000 habitants en agglomérant un certain nombre de communes environnantes comme le prévoit la réforme territoriale pour 2014.

Ces métropoles sont néfastes à l'aménagement harmonieux de la Bretagne. Les grandes villes, elles-mêmes, ne peuvent plus garantir un environnement durable pour leur propre population. Plus la ville est grande, plus le prix du foncier augmente. Le regroupement excessif entraine mécaniquement des migrations de populations dépendantes des agglomérations pour leur emploi mais incapables d'y résider.

En effet, pour avoir accès à la propriété et trouver des terrains constructibles moins chers, ce sont les populations les plus modestes qui sont obligées de s'éloigner, souvent des ménages avec enfants entre 30 et 50 ans.

Comme le montre la carte du dernier recensement, ce sont aujourd'hui les troisièmes couronnes qui connaissent la plus forte croissance. De même, des navetteurs rennais ne trouvant pas de terrains à bon marché à proximité et s'installent, par exemple, au sud-est de Dinan. Ils sont alors contraints d'acheter plusieurs véhicules pour rejoindre la ville dont ils dépendent pour leur emploi et pour certains services. Des enquêtes de terrains, en 2008, ont mis en évidence des situations locales dramatiques avec des ménages ne pouvant plus se déplacer pour des raisons de coûts.

Ces zones sont aujourd'hui emblématiques de la marginalité bretonne. Il est donc bien curieux de voir des municipalités PS vanter la « Grande métropole », à Rennes comme à Nantes, gage de « l'ascenseur social », quand au contraire, on constate qu'elle aboutit à l'exclusion et à l'inégalité d'accès aux services (santé, justice, éducation, culture,...)

Voter pour la liste « Nous te ferons Bretagne », nous permet d'exprimer notre volonté d'un aménagement équilibré de la Bretagne à partir des pays en cohérence avec Brest, Rennes et de Nantes.


Sébastien Girard Candidat Nous te Ferons Bretagne en Ille-et-Vilaine

Les Jeunes Bretons - Ar Vretoned Yaouank: Dimanche prochain,vote Nous te ferons Bretagne

Dimanche prochain 14 mars auront lieu les élections régionales. Les sondages prédisent un très fort taux d'abstention, en particulier chez les jeunes. Pourquoi ?

Le problème fondamental, c'est que les enjeux des régionales ne sont pas du tout identifiés. Et comment pourraient-ils l'être ? La région a un budget dérisoire, une autonomie budgétaire très faible, et ne peut faire que très peu de choix réellement politiques. Disons le clairement, un conseiller régional aujourd'hui ne sert pas à grand-chose. Comment alors s'étonner que les jeunes ne s'intéressent pas à ces élections ?

A quelques jours du scrutin, de nombreux mouvements politiques lancent un appel au civisme. Sans volonté de changer l'impuissance de la collectivité régionale, celui-ci n'a pas beaucoup de sens. Si on veut enrayer la spirale de l'abstention aux régionales, si l'on veut susciter de l'intérêt pour le politique, il y a deux chose à faire : faire correspondre les limites de la région administrative aux territoire vécus et clairement identifiés, par le biais de la réunification de la Bretagne ; faire de la collectivité régionale un acteur majeur de la vie politique en lui donnant une visibilité et des compétences très fortes à l'image de ce qui se fait dans les autres états européens.

Des onze listes présentes, c'est de très loin Nous te ferons Bretagne qui s'engage le plus clairement dans cette voie. Son programme va au-delà du strict cadre des compétences actuelles de la région. Christian Troadec et tous les candidats s'engagent à apporter des solutions aux problèmes spécifiques aux jeunes, notamment sur les questions d'emploi, de transport, de logement, d'accès à la culture, et surtout à se donner les moyens de mettre en œuvre un programme fort, au-delà des quelques gadgets actuels.


Dimanche prochain, participe aux élections, et vote Nous te ferons Bretagne !

Pour le Mouvement des Jeunes Bretons, Kevin Jézéquel Porte-parole

LE TOURISME

Privilégier une Bretagne authentique et multiple

Le tourisme est une activité économique importante en Bretagne. Les atouts de la Bretagne sont multiples et divers. La Bretagne bénéficie d'une bonne attractivité internationale.

Objectifs : rendre plus forte la notoriété internationale de la Bretagne. Valoriser les spécificités de chaque pays. Diversifier les thématiques, comme par exemple, le cycle arthurien, le patrimoine industriel aujourd’hui peu mis en valeur, la pratique du sport et la santé. Intégrer systématiquement la Loire-Atlantique. Donner l’image d’un "Pays Vert", d’une nature préservée, sur l’exemple de l’Irlande ou plus récemment du Pays de Galles. Mettre en avant les activités originales, liées à la mer : voile, pêche de loisir, baignade, thalassothérapie, à la culture vivante, au réseau de Festivals, de carnavals, des fest-noz.

Moyens : La Région a la compétence tourisme et peut contribuer à des campagnes de promotions à l'international et à l'intérieur de la Bretagne. Fédérer les différents acteurs et promouvoir une politique cohérente à l’échelle de la Bretagne.

Nous voulons

un tourisme durable,
- protéger les ressources touristiques de long terme (paysages, bords de mer, lutter contre les
algues vertes),
- former les professionnels et bien intégrer les saisonniers.

un tourisme équilibré,
- soutenir un réseau de sites touristiques à taille humaine, à l’exemple des petites cités de
caractère, plutôt que quelques énormes marinas sur les côtes,
- promouvoir l’intérieur de la Bretagne, notamment valoriser et assurer la continuité du canal de Nantes à Brest,
- étaler la fréquentation touristique sur toute l’année, en particulier vis-à-vis des étrangers;

un tourisme qui profite à tous,
- promouvoir des emplois qualifiés et diversifiés dans l’industrie touristique,
- éviter la mono-activité touristique qui tue les autres activités économiques,
- conserver la mixité sociale et éviter l'abandon de certaines zones par la population locale.

un tourisme qui accueille le handicap,
- développer une politique très forte en faveur des handicapés,
- créer un réseau tourisme et handicap au niveau breton, pour les sites labellisés.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

Kembelioù nevez evit Rannvro Breizh


Gant ur c’hellidsteuñv a ur miliardig bennak a euroioù bep bloaz, n’he deus ket Rannvro Breizh muioc’h a bouez eget meurgêr Roazhon pe departamant al Liger-Atlantel. Bro-Skos, dezhi ur million a dud muioc’h eget Breizh, he deus da verañ ur c’hellidsteuñv a 40 miliard a euroioù. Hon engouestl a ya kalz en tu all da stern Rannvro Breizh evel m’emañ bremañ. N’eo ket hon engouestl unan evit Breizh gwan ha mac’hagnet, met evit Breizh pemp departamant, hag atebek war he dibaboù.
Bodañ a raimp holl nerzhioù Breizh a-benn tapout kembelioù ouzhpenn, evel ma ro dimp an tu bonreizh Frans 2003.
Da lavarout eo, evit kregiñ ganti :
- kembeli war an Dour, an Endro hag ar Sevenadur
- kembeli war an Diorroerezh evit stummañ ar gelennerien ha merañ ar c’helenn divyezhek.
- mererezh ar C’hellidoù europat, evit al labour-douar hag ar mor
- mererezh ar C’hretadur kleñved, evel en Elzas.
En em ouestlañ a reomp a-benn mestroniañ an dispignoù hag an telloù. Pep treuzkasadenn kembeli a ranko bezañ graet gant pennaenn an emrenerezh kemedel debarzhet gant ar Stad.
En un eil lankad, e ranko Breizh tapout kembelioù all : an Diorroerezh, an Aferioù mor, al Labour-douar, ar Gremmoù.






Program Ni ho savo Breizh
Program "Ni ho savo Breizh" (PDF)

Des nouvelles compétences pour la Région Bretagne

Avec un budget d’à peine plus d’un milliard d’euros par an, quand l’Ecosse, avec un million d’habitants de plus, dispose d’un budget annuel de 40 milliards d’euros, la Région Bretagne administrative ne pèse guère plus que la métropole rennaise ou le département de la Loire-Atlantique. Notre engagement dépasse largement le cadre fixé et limité de la Région Bretagne actuelle. Nous ne nous engageons pas pour une région administrative faible et mutilée, mais pour une Bretagne à 5 départements et pleinement responsable.

Nous nous mobiliserons, avec l'ensemble des forces bretonnes, pour obtenir des compétences nouvelles, comme le permet la constitution française de 2003.

A savoir, dans un premier temps :

- les compétences Eau, Culture, et Environnement,
- la compétence Education pour la formation des enseignants et la gestion des filières bilingues,
- la gestion des Fonds Européens, notamment pour l'agriculture et la mer,
- la gestion de l'assurance maladie comme en Alsace.

Nous nous engageons pour la maîtrise des dépenses et des impôts. Tout transfert de compétence devra donc se faire sous le principe de l'autonomie fiscale attribuée par l'Etat.

Dans un deuxième temps, la Bretagne doit bénéficier d'autres compétences: l'Education les Affaires maritimes, l'Agriculture, l'Energie.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

jeudi 11 mars 2010

LA FORMATION DES JEUNES ET DES ADULTES

Faciliter l'accès à la formation et diversifier les formations

Objectifs : Faciliter la formation, le logement et l'accès à la culture pour les jeunes. Répondre aux besoins de formation professionnelle des adultes.

Moyens : la Région Bretagne a la compétence formation professionnelle. De plus, par son intervention dans les lycées (gestion des bâtiments) et son implication dans les universités, la Région Bretagne peut initier un soutien plus actif aux jeunes en coordonnant l'action des différents partenaires.

Nous voulons

Jeunes.
- encourager l'intervention des acteurs professionnels dans la formation des étudiants,
- lancer un programme de découverte du monde professionnel dès le lycée,
- renforcer l’Université Européenne de Bretagne et faciliter les échanges avec l'étranger,
- soutenir l'apprentissage,
- créer une carte lycéens/étudiants multiservices.

Adultes.
La formation est une des compétences majeures de la Région. Notre objectif est de :
- répondre aux besoins de formation professionnelle des adultes tout au long de la vie
- anticiper les mutations économiques (agriculture, éco-construction, automobile, électronique ...),
- soutenir les AFPA,
- initier un groupe de réflexion et d'anticipation sur les métiers afin de définir les nouvelles filières de formation initiale et/ou continue.

Personnes handicapées.
Favoriser l'intégration des personnes handicapées dans le monde du travail par l'accès à la formation sans discrimination.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

Ostréiculture : Nous serons là

Face aux crises qui ébranlent la filière ostréicole, la liste « Nous te ferons Bretagne » conduite par Christian Troadec, Maire de Carhaix, prend l'engagement de répondre présent auprès des ostréiculteurs dès le lendemain des élections.

Pour « Nous te ferons Bretagne » le maintien et le renforcement des activités de la première région ostréicole d'Europe dépendent de trois idées fortes :

- La reconquête économique de la mer
- La reconquête de la qualité des eaux
- La résorption de la fracture territoriale et la limitation de la résidentialisation du littoral

Par ailleurs Nous te ferons Bretagne, seule liste à présenter un programme commun sur les 5 départements bretons, est adaptée à l'organisation professionnelle de la filière puisque la Section Régionale Conchylicole de Bretagne Sud comprend la majeure partie de la Loire-Atlantique.

Quelle(s) crise(s) pour l'ostréiculture ?

L'analyse que nous faisons, est que l'ostréiculture est frappée par une double crise :

- Une mutation multidimensionnelle de la filière et notamment:
     ¬ Mutation économique (spécialisation, accroissement de l'intermédiation…)
     ¬ Mutation sociale (perte de nombreux exploitants pour des surfaces exploitées équivalentes)
     ¬ Mutation technologique
     ¬ Mutation commerciale (la GMS représente 1/3 des ventes) o Mutation de l'environnement (eutrophisation du milieu…)
     ¬ Mutation sanitaire
- Une crise des surmortalités estivales qui depuis 2 saisons a affecté durement de nombreuses exploitations

Quelles réponses la liste « Nous te ferons Bretagne » propose-t-elle ?

Ces crises appellent des réponses urgentes et des réponses à moyen terme, souvent complémentaires.

La région ne peut pas tout (rappelons que le budget de la région Bretagne est 40 fois inférieur à celui de l'Ecosse), c'est d'ailleurs pour cela que « Nous te ferons Bretagne » souhaite un renforcement des compétences de la région afin de répondre de manière plus volontariste et plus rapide à des problématiques qui de Paris peuvent paraître marginales mais qui pour la Bretagne sont importantes. (Chacun aura d'ailleurs pu noter que le rapport d'Hélène Tanguy sur l'aquaculture, pourtant commandé par l'Etat, est resté lettre morte…) Néanmoins, le Conseil Régional peut agir, et il doit le faire dès le printemps 2010, c'est-à-dire au lendemain des élections.

Nous proposons de mettre en place en urgence:

- Une aide aux exploitations pour l'achat de naissains et de juvéniles en apportant la caution de la région auprès des banques afin de faciliter l'accès à des crédits bancaires de 2 à 24 mois pour l'achat de naissains et de juvéniles.
- La possibilité pour l'exploitant d'utiliser les installations à terre (notamment sur le DPM) pour d'autres activités professionnelles complémentaires
- Une aide co-financée par les autres collectivités à la remise en état des parcs
- La mise en place de Groupements Sanitaires afin de faciliter l'accès à des analyses et des contrôles indépendants

Par ailleurs, nous souhaitons mettre en place un Cluster Aquacole Breton, c'est-à-dire une structure au service des entreprises aquacoles, regroupant les entreprises, les centres de recherche, certains services administratifs ou de formation ainsi que des entreprises des secteurs connexes.

Ce cluster permettra par la mise en commun des efforts de groupes à géométrie variable de :

- Faciliter et accélérer les transferts de technologie et la diversification
- Accélérer les efforts de recherche (et nous avons la chance en Bretagne d'avoir des centres de haut niveau)
- Avoir accès à des financements
- Accroître la valorisation des produits
- Adapter les formations
- Mener des actions de lobbying

La constitution de ce cluster doit se faire rapidement car la région qui dispose de moyens limités doit pouvoir monter un dossier avec les professionnels pour obtenir une dotation pour ce cluster sur les fonds (20 millions d'euros) que la DIACT (ex DATAR) consacrera à la création de clusters courant 2010 ; la région pour sa part pourra participer au financement de certains frais de structure. Enfin et parce que la situation évolue, et que nous nous devons d'avoir une écoute permanente, nous désignerons un interlocuteur unique dont la double mission sera d'assurer sur le terrain la mise en place effective des décisions des élus et de facilité leur information.

Nous avons besoin de l'ostréiculture et de l'aquaculture, nous sommes convaincus que la mer détient une part capitale de notre avenir économique : Nous serons aux côtés des ostréiculteurs!


Hervé Le Gwenn Candidat « Nous te ferons Bretagne » en Morbihan

S'engager pour la Bretagne autonome de demain

La Bretagne doit pouvoir obtenir rapidement les pouvoirs politiques et financiers dont elle a besoin. Son dynamisme culturel et économique, les enjeux énormes pour la population bretonne - Emploi, Logement, Santé, Environnement et Climat - rendent nécessaire d'obtenir un statut d'autonomie comparable aux grandes Régions d'Europe. C'est l'engagement que prennent, pour l'avenir des Bretonnes et des Bretons, les candidats de "Nous te ferons Bretagne".





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

En em ouestlañ evit Breizh emren arc’hoazh

Breizh a rank tapout buan a-walc’h ar galloudoù politikel ha kellidel he deus ezhomm. He startijenn sevenadurel hag armerzhel, ar skodoù hollbouezus evit poblañs Breizh – Labour, Lojañ, Yec’hed, Endro hag Hin – a ziskouez pegen ret eo da Vreizh tapout un dezvad emrenerezh par da hini rannvroioù bras Europa. Setu da betra en em ouestl emstriverien al listenn « Ni ho savo Breizh ».






Program Ni ho savo Breizh
Program "Ni ho savo Breizh" (PDF)

mercredi 10 mars 2010

L'EUROPE ET L'INTERNATIONAL

Développer la place de la Bretagne dans le monde

Objectifs : affirmer la Bretagne comme grande Région d'une Europe Fédérale, renforcer la présence de la Bretagne dans le monde, établir des liens de solidarités avec les pays celtiques, les pays européens et les pays émergents du Sud.

Moyens : la Région Bretagne a déjà établi un certain nombre de relations à l’international. Il existe de nombreuses associations bretonnes de jumelage et de solidarité internationale.

Nous voulons

- renforcer la présence de la Bretagne à Bruxelles par une représentation prise en charge uniquement par la Région Bretagne (sans les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes),
- soutenir les Maisons de l'Europe en Bretagne,
- s'appuyer sur la diaspora bretonne au plan économique et culturel,
- développer la connaissance des institutions européennes dans les lycées,
- accueillir des étudiants étrangers,
- continuer d'animer la Conférence des Régions périphériques maritimes dont le siège est à Rennes, participer au Réseau mondial des Régions pour le développement durable,
- poursuivre les coopérations avec la Saxe, le Pays de Galles et Wielkopolska en Pologne, et les relations avec le Shandong en Chine,
- maintenir le soutien prioritaire au Cambodge, Haïti, Madagascar, Niger et Sénégal,
- initier des relations plus structurelles entre la Bretagne et le Pays Basque, pays très avancé en termes d'autonomie et de politique linguistique,
- soutenir la sélection bretonne de football et Bretagne Football Association,
- soutenir les associations de jumelages et de solidarités internationales





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

Rencontre avec Martine Jarnoux, candidate sur la liste Nous te ferons Bretagne

Peux-tu te présenter rapidement?


Je m'appelle Martine JARNOUX, j'ai 48 ans, je suis ingénieur à Thalès et conseillère municipale à Porspoder

Pourquoi t'es-tu engagée pour la Bretagne alors que tu es née ailleurs ?

Je suis née près de Paris, car mes parents ont quitté la Bretagne pour trouver du travail, comme beaucoup de jeunes de leur époque, mais j'ai passé toutes mes vacances en Bretagne. Je suis d'origine Morbihannaise, et me sens Bretonne jusqu'au bout des ongles ! J'ai même pris des cours de Breton par correspondance par l'intermédiaire du Ouest-France, à l'époque où Internet n'existait pas.

Le sentiment d'appartenance à la Bretagne est d'ailleurs très largement partagé par tous les Bretons exilés aux 4 coins du monde, en témoigne le succès des Fest-Noz et associations Bretonnes hors de la Bretagne.

J'ai réalisé mon rêve d'enfant : venir travailler et vivre en Bretagne. Arrivée sur la cote finistérienne, Je me suis très vite engagée au niveau associatif, puis au niveau municipal : d'abord élue au conseil municipal de Porspoder en 1995, j'ai ensuite été adjointe aux affaires sociales lors d'un second mandat, et à nouveau conseillère municipale depuis 2008.

Pourquoi es-tu sur la liste « Nous te ferons Bretagne »?

Je suis convaincue que Christian Troadec a la capacité d'insuffler le même dynamisme au niveau de la région Bretagne, tel qu'il l'a fait pour sa commune de Carhaix et la communauté de communes du Poher, avec beaucoup de conviction et de détermination.

En effet, les Bretons ont le potentiel pour se prendre en charge et apporter des solutions concrètes à leurs problèmes quotidiens.

Il ne s'agit pas d'attendre des décisions ministérielles ou étatiques pour agir, mais on peut être force de proposition sur notre territoire Breton et devenir une référence pour les autres régions.

Quelle est la priorité pour la Bretagne ?

Avant tout, éviter un exode des Bretons comme la Bretagne l'a subi au siècle dernier.

Cet exode concerne aussi bien les jeunes diplômés Bretons, que les jeunes agriculteurs qui n'ont pas les moyens de reprendre l'exploitation de leur parents, ou encore les jeunes pêcheurs qui ne gagneront plus leur vie dans ce métier.

Cet exode peut être enrayé par des mesures concrètes appliquées au niveau de la région, comme le propose le programme de « Nous te ferons Bretagne » en matière d'économie, de formation, de transports, de logements et de modèle social.

Ceci passe aussi par des décisions prises par la Bretagne et par les Bretons, et non par des institutions parisiennes, qui sont bien loin de la réalité des problèmes du terrain. C'est pourquoi la liste de « Nous Te Ferons Bretagne » souhaite disposer de plus de pouvoirs de décision et financiers et obtenir de nouvelles compétences.

Sked sevenadur Breizh

Anv Breizh a gaver a-hed ar wech en holl obererezhioù sevenadurel o deus lezet roud en Istor Europa. Aner eo enebiñ sevenadur hengounel ha sevenadur kempred. Anv a zo ganimp da lakaat en hevelep raklun hollek sevenadur Breizh hag ar sevenadur e Breizh. Da gentañ ez eus ezhomm da adkempouezañ ar skoazell war-zu sevenadur Breizh, pa n’en deus evit poent nemet 10% eus kellidsteuñv ar sevenadur. Kement familh he deus c’hoant d’e ober a zle gallout kaout un deskadurezh divyezhek brezhonek/gallek evit he bugale e Breizh a-bezh. Stummadur ar skolaerien hag ar gelennerien divyezhek a vo lakaet ganimp er renk kentañ.

Fellout a ra dimp reiñ da anaout gwelloc’h Istor Breizh hag embann ul levr Istor Breizh evit al lennerien yaouank, al liseaned pergen. Diorren plas ar brezhoneg er vuhez foran. Harpañ ar c’hrouiñ sevenadurel e brezhoneg, e galleg hag e gallaoueg, war tachenn ar c’hleweled, ar c’hoariva, an embann, ar sonerezh, an dañs. Fellout a ra dimp harpañ ar c’hrouiñ arzel, dreist-pep-tra e metoù ar skol. Skoazellañ ar sonerezh a-vremañ hag an arzoù kempred. Seul vuioc’h a startijenn o do armerzh ha sevenadur Breizh ma vo kelaouet mat ar Vretoned hag anaoudek eus o breizhadelezh.
Tremen mall eo eta krouiñ ur chadenn skinwel hag ur ganol skingomz evit Breizh 5 departamant.

Goulenn a reomp ma vo treuzkaset kembeli ha kellidoù Renerezh rannvro an aferioù sevenadurel (RRAS/DRAC) d’ar Rannvro end-eeun, ha ma vo graet kevatal ouzh an holl, pa ouzer ez a gant kêr Paris he-unan 65% eus kellidsteuñv sevenadurel Frañs.






Program Ni ho savo Breizh
Program "Ni ho savo Breizh" (PDF)

La réunification politique et économique de la Bretagne

La partition de la Bretagne, entre les 4 départements de la région administrative et le département de la Loire-Atlantique, devient insupportable alors que nous sommes désormais dans l'espace européen. Les 4 300 000 Bretonnes et Bretons que nous sommes sont en droit de retrouver leur unité administrative et politique. Brest, Nantes et Saint-Nazaire ont tout à gagner à être le moteur d'une grande région maritime. La Bretagne ne peut se passer des 40 % de son potentiel économique actuellement captés par la région artificielle des Pays de la Loire.

Nous faisons de la réunification de la Bretagne la priorité de ce futur mandat à la Région Bretagne. Nous refusons le Grand Ouest sans identité et nous voulons que les Régions soient définies par des critères cohérents (économiques, culturels, historiques) et selon la volonté de vivre ensemble des habitants. La Bretagne doit être réunifiée pour les prochaines élections régionales de 2014.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

LA POLITIQUE LINGUISTIQUE

Développer le bilinguisme breton/français

- LA LANGUE BRETONNE
La transmettre aux jeunes générations et lui donner toute sa place dans la vie publique

Le rôle de la Région Bretagne est essentiel pour soutenir la langue bretonne, pour son utilisation sociale dans la vie publique, et pour mener une politique incitative particulièrement auprès des nouvelles générations des filières bilingues. L'outil principal de la politique linguistique est l'Office de la Langue Bretonne. Ses moyens humains et financiers devront être nettement augmentés.

A. LES FILIERES BILINGUES

Objectif : ouvrir de nouvelles classes bilingues, et former des enseignants. La prévision de 2004 était d'atteindre 20 000 élèves en classes bilingues en 2010, c'est à dire une augmentation des effectifs de 12 % par an. Cet objectif même modeste n'a pas été atteint. Le chiffre est seulement de 13 000 élèves. Depuis 30 ans, chaque année, il y a des difficultés pour maintenir ou ouvrir de nouvelles classes. L'Education Nationale est incapable ou ne veut pas former des enseignants brittophones en nombre suffisant.

Moyens : soutenir les filières bilingues à travers le volet culturel de la Région Bretagne, être partenaire de l'Etat pour l'ouverture de classes et la formation des enseignants.

Nous voulons

- dynamiser l'ouverture de nouvelles classes bilingues. Les décisions d’ouverture de classes bilingues doivent émaner des acteurs locaux (parents d’élèves, élus, enseignants) et être soutenues par la Région Bretagne. Ce n’est pas au recteur ni au préfet de décider de l’ouverture ou non d’un enseignement de breton (voir l’affaire de Bruz en 2009).
- mettre en synergie l'enseignement bilingue, sa pédagogie, ses atouts et résultats avec la réflexion universitaire, la vitalité culturelle, le développement économique, l'enracinement de l'emploi. Une coordination sous forme d'observatoire ou de laboratoire pourra être mise en place.
- promouvoir les vertus du bilinguisme dans les maternités et les crèches,
- soutenir le plan de développement proposé par l'Office de la Langue Bretonne,
- soutenir les associations Diwan, Div Yezh, Dihun et les associations de formations de breton aux adultes fédérées autour de DAO (deskiñ d'an oadourien),
- consolider le maillage des cours aux adultes sur le territoire et encourager l'organisation des loisirs pour la jeunesse pendant les temps libres,
- organiser des stages de découverte de breton dans les lycées, en collaboration avec Stumdi, Skol an Emsav, Kentelioù an Noz, Roudour, ...
- former de nouveaux enseignants en breton,
- obtenir la compétence Education pour la formation des enseignants et la gestion des filières bilingues.

B. LA VIE PUBLIQUE

Objectifs : développer la place du breton dans la vie publique, économique et sociale.

Moyens : fonds d'aide au bilinguisme, Office de la langue bretonne, utiliser la compétence formation de la Région.

Nous voulons

- utiliser le bilinguisme à la Région Bretagne : signalétique bilingues pour les bâtiments régionaux, les lycées et les gares, possibilité de débat en breton (avec traduction simultanée), documents publics bilingues dès leur conception,
- favoriser les emplois brittophones (1200 personnes vivent aujourd'hui du breton en Bretagne),
- prendre en compte le breton dans la politique internationale de la région (aide à l’enseignement du breton dans les Alliances françaises des pays celtiques, à l’instar du galicien et catalan dans les Instituto Cervantes),
- augmenter les moyens financiers et humains de l'Office de la langue bretonne afin de lui permettre notamment de démultiplier ses actions en direction des entreprises et collectivités et d'en assurer le suivi.

- LE GALLO

Encourager sa pratique populaire

Le gallo appartient à l'ensemble des langues d'oïl dont fait partie également le français. Le gallo constitue une richesse linguistique qu'il convient de conserver et de faire vivre à travers une pratique partagée et populaire.

Objectifs : conserver la diversité linguistique des parlers gallo, recueillir le patrimoine linguistique lié au gallo, encourager sa pratique populaire.

Moyens : soutenir le gallo à travers le volet culturel de la Région Bretagne.

Nous voulons:

- apporter un soutien aux associations de promotion du gallo,
- favoriser le collectage et la mise en valeur de ces collectes et travaux de lexicographie,
- favoriser son enseignement, en intégrant notamment dans les cours de français un module de connaissances des spécificités du gallo,
- favoriser l'oralité du gallo comme culture vivante à travers les émissions de télévisions, de radio et sur internet.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

mardi 9 mars 2010

LA NATURE ET L'ENVIRONNEMENT

Anticiper le changement climatique et protéger la biodiversité

La politique en faveur de la nature et de l'environnement est directement liée à la lutte contre les gaz à effets de serre et à l'intégration d'un modèle agricole moins intensif. Les compétences de la Région Bretagne sont faibles en la matière. Pour autant, la Région peut prendre l'initiative de nouvelles politiques, dans les domaines de l'eau, l'air, de l'aménagement du territoire, et de la protection de la biodiversité. La Région Bretagne dispose d'un Agenda 21.

A. L'EAU

Objectifs : résoudre le problème des algues vertes, respecter la directive cadre européenne du bon état biologique de l'eau d'ici 2015.
Moyens : activer fortement les SAGE (schémas d'aménagement et de gestion des eaux) par bassin versant et les rendre plus visibles et plus opérationnels.

Nous voulons

- mettre en relation environnement/agriculture avec obligation de résultat. Encourager l'herbe, protéger les zones humides, diminuer l’utilisation des nitrates, substituer des techniques alternatives aux pesticides, soutenir le bio, revaloriser le bocage,
- demander la compétence Eau et Environnement à l'Etat,
- obtenir la gestion des fonds européens de la PAC (politique agricole commune).

B. L'AIR

Objectifs : agir, à l'échelle de la Bretagne, contre les pollutions atmosphériques, mettre en relation la lutte contre les pollutions chimiques et la protection de la santé publique.
Moyens : la Région a la compétence du PRQA (Plan régional de la qualité de l'air).

Nous voulons:

- associer le PRQA au problème plus général de la réduction des gaz à effet de serre (GES),
- soutenir l'association Air Breizh qui diagnostique la pollution de l'air en Bretagne.

C. LA GESTION DES DECHETS

Objectifs : réduire les déchets à la source, recycler et traiter les déchets.
Moyens : la Région Bretagne a la compétence du PREDD (Plan Régional Elimination des Déchets Dangereux), ce qui correspond à un domaine bien délimité des déchets. La Région Bretagne peut toutefois prendre des initiatives d'ordre général pour l'ensemble de la Bretagne.

Nous voulons:

- inciter au tri sélectif et au recyclage, traiter les déchets ultimes dans des centres d’enfouissement technique avec stockage réversible et ne pas utiliser l’incinération. Nous soutenons le principe de la gestion des déchets au plus près de leur production. Nous refusons les grandes décharges (déchets ménagers et industriels) imposées aux populations locales, surdimensionnées comme à Plouray où il serait prévu 150 000 tonnes de déchets automobiles par an.
- mettre en cohérence l'ensemble des schémas de gestions des déchets départementaux à l'échelle de la Bretagne,
- donner plus de consistance au PREDD.

D. L’URBANISATION ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Objectifs : lutter contre l'urbanisation galopante, en particulier sur le littoral, conserver les terres agricoles et maraîchères et les espaces naturels.
Moyens : la Région Bretagne a obtenu au bout de 5 ans de mandat, la mise en place d'un Etablissement public foncier (EPF). La Région Bretagne soutient les communes à travers le Fonds d'Aménagement Urbain Régional (Eco-FAUR).

Nous voulons

- poursuivre le travail de l'Etablissement public foncier, et soutenir le Fonds d'Aménagement Urbain,
- mettre en oeuvre un Schéma de Cohérence Territorial global à l'échelle de la Bretagne: un Scot breton à partir des Scots locaux,
- demander la Compétence Littoral (protection des côtes et gestion de l'urbanisation).

E. LE VIVANT: BIODIVERSITE ET PROTECTION DE LA NATURE

Objectifs : préserver la nature (espèces, loisirs, ressources), anticiper le changement climatique pour la protection des espèces, préparer la forêt des années 2050, mettre la nature au coeur de notre vie quotidienne.
Moyens : différentes politiques existent déjà pour la Région: les Parcs Régionaux et les Contrats Nature, ainsi que le réseau Natura 2000. Il manque une vision globale sur la biodiversité en dehors des zones qui font déjà l'objet de mesures de protection.

Nous voulons:

- amplifier la politique des Contrats Nature,
- mettre en réseau les parcs régionaux sur les 5 départements bretons (Armorique, le Golfe du Morbihan, l'Estuaire de la Rance, la Brière),
- intégrer les espaces naturels départementaux à ceux de la Région,
- mettre en réseau et soutenir les sites Natura 2000,
- anticiper le changement climatique pour la forêt, la faune et la flore,
- intégrer un volet biodiversité dans le Plan climat breton.
- créer un Centre d’Education à la Nature. Sa mission : développer des outils pédagogiques, gérer des centres de découverte pour les jeunes et la formation des adultes. L’animation étant directement confiée aux associations environnementales qui aujourd’hui ont fait leur preuve dans ce domaine, comme Eaux et Rivières de Bretagne et Bretagne Vivante.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

La synergie des villes bretonnes

La réforme territoriale, en créant en plus des départements des grandes métropoles, risque d'isoler encore plus les villes de Nantes et de Rennes du reste de la Bretagne. Seule la volonté politique du Conseil Régional permettra de mettre en synergie les villes de Rennes, Nantes/Saint-Nazaire, Brest, Lorient, Saint-Brieuc et l'ensemble des autres villes de Bretagne. Nous ne voulons pas que la concentration urbaine conduise à la désertification rurale. Les petites et villes moyennes, organisées selon un modèle urbain multipolaire, font la richesse humaine de la Bretagne.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

LA CULTURE ET LES MÉDIAS

Donner à la Culture Bretonne toute sa place à côté des autres cultures européennes

A. CULTURE
La Bretagne a été de toutes les aventures culturelles qui ont marqué l'Europe. Il est inutile d'opposer modernité culturelle et culture traditionnelle. La culture soutenue officiellement en Bretagne n'est finalement qu'une pâle copie de ce qui se fait en Ile-de-France, avec moins de moyens bien sûr. Il est temps de reprendre les choses en main. La Bretagne a la capacité de produire une culture universelle à hauteur des autres cultures européennes. Tout en se gardant d'empiéter sur la liberté d'action des acteurs culturels, la Région Bretagne peut jouer un rôle moteur pour le rayonnement culturel de la Bretagne.

Objectifs : sortir de la mainmise de la nomenklatura culturelle française sur les circuits, les structures, les salles et donner toutes leurs places aux artistes bretons quelle que soit leur expression culturelle et à tous ceux qui choisiront de créer à partir de la Bretagne. Sortir des frilosités et conservatismes hexagonaux pour internationaliser notre production artistique. Soutenir sans ostracisme la culture dite traditionnelle et toutes les formes modernes d'expression.
Intégrer dans un même projet universel la culture en Bretagne et la culture bretonne.

Moyens : utiliser les fonds consacrés par la Région à la culture et les augmenter. Optimiser les possibilités de synergie avec le mécénat privé. Demander, à terme, la compétence Culture.

Nous voulons

Pour la culture spécifique ou traditionnelle
- augmenter le soutien aux expressions culturelles bretonnes spécifiques dont le soutien est limité à moins de 10% des budgets culturels,
- ne pas cantonner le nouveau Conseil Culturel de Bretagne dans un rôle consultatif, mais lui attribuer un pouvoir décisionnel, en lui confiant un fonds d'aide aux projets associatifs,
- mettre en valeur l’Histoire de la Bretagne sur les sites les plus marquants,
- relancer le projet de la Maison de l'Histoire de Bretagne,
- éditer une Histoire de Bretagne à destination des jeunes, notamment des lycéens,
- soutenir la création culturelle en breton, en français et en gallo, pour l'audiovisuel, le théâtre, l'animation, l'édition, la musique, la danse,
- soutenir les fédérations Kevre Breizh, Dastum, War Leur, Kendalc’h, Bodadeg ar Sonerion, Kanomp Breizh, ...

Pour le patrimoine
- valoriser le patrimoine préhistorique et antique. La loi de finances 2010 autorise l’Etat à transférer la propriété de certains monuments aux collectivités territoriales qui en font la demande. Parmi ces monuments en Bretagne : celui de Locmariaquer, les alignements de Carnac, le cairn de Barnenez. A terme, nous pouvons envisager de créer un musée de l’Histoire ancienne et de la préhistoire bretonne, afin d’exposer les collections de grande valeur qui dorment aujourd’hui à Paris, et mettre en réseau tous les sites préhistoriques.
- pour le patrimoine immatériel, financer les recherches linguistiques et de coutumes et cultures populaires.

Pour les arts et la culture contemporaine
- soutenir les Festivals de Bretagne et les grands rendez-vous comme la Fest-Yves,
- soutenir le projet d'un "grand musée des peintres de Bretagne", qui tenterait de représenter la très riche aventure picturale de notre pays, comprenant également les artistes contemporains,
- développer la créativité artistique, tout particulièrement à partir du milieu scolaire,
- en termes de musiques actuelles, aider le plus possible nos artistes à pénétrer le marché anglosaxon, base du marché mondial,
- développer au maximum les liens artistiques avec Londres, rampe de lancement plus ouverte et novatrice que Paris pour toucher la planète.

B. RADIO - TÉLÉVISION - INTERNET - ÉDITION
La Bretagne, contrairement aux grandes Régions Européennes à forte identité, ne dispose pas de service public de l’audiovisuel. Aucune télévision, aucune radio n’ émet sur l’ensemble de son territoire, ni en français, ni en breton…

Nous voulons

- rendre visible un pôle audiovisuel radio-télé-web-cinéma d'information et d'animation sur les 5 départements,
- conforter la collaboration des diffuseurs d'images (chaines de télévision locale et web-télé) sur
les 5 départements afin d'enrichir la syndication de programmes par des productions communes,
- accompagner la radio et la télévision publique dans des productions ciblées.
- obtenir une télévision émettant sur les 5 départements bretons à l'exemple de la télévision corse Via Stella.
- renforcer et étendre aux 5 départements la coordination du réseau des radios associatives, stimuler la syndication de programmes et inciter à des collaborations avec les radios publiques. A terme mettre en place une radio émettant sur les 5 départements.
- consolider l'aide au doublage et aux productions diffusées sur internet et les chaines locales.
- soutenir la lecture publique, développer les implications de la technologie numérique dans le secteur du livre.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

Pour une politique économique ambitieuse en Bretagne

Tribune libre à Yves Pelle, 1er adjoint d’Erquy
Candidat Parti Breton sur la liste « Nous te ferons Bretagne »


La crise qui sévit depuis 2008 a malmené beaucoup de secteurs économiques en Bretagne, bâtiment, travaux publics, automobile, agriculture, pêche…avec son cortège de disparitions d’entreprises, et de chômage. Malheureusement elle a aussi servi de révélateur de certaines faiblesses structurelles de notre économie : Absence d’anticipation des mutations, faiblesse des structures financières des entreprises, internationalisation peu engagée, industries de première transformation à faible valeur ajoutée, potentiel d’innovation insuffisant ...

La Région, qui depuis la loi d’aout 2004 « coordonne les actions de développement économique des collectivités territoriales et leurs groupements » n’a pas été à la hauteur de ce rôle en Bretagne. Prenons quelques simples illustrations :

L’innovation représente 1,64% du Produit intérieur brut (PIB), loin de l’objectif de 3% donné par l’Union Européenne à Lisbonne, situant la Bretagne seulement au 66eme rang des régions européennes ;
Les exportations des entreprises bretonnes ne représentent qu’un peu plus de 2% du total français, et nous placent à la modeste 15eme place des régions, sans progrès notable depuis plusieurs années ;
Le PIB par habitant nous situe au 139eme rang des régions européennes, ce qui nous place sous la moyenne de l’Europe, et en retrait sensible depuis 2002 ;

Ainsi force est de constater que les résultats sont bien décevants et surtout, peu encourageants pour l’avenir. La majorité sortante n’a pas pris la mesure de cet enjeu pour l’avenir de la Bretagne et on comprend qu’avec des résultats si peu flatteurs elle reste discrète sur ce sujet. Son opposition reste quant à elle fidèle à un modèle jacobin à bout de souffle.

Pour notre part, nous refusons cette double fatalité et proposons d’agir énergiquement sur plusieurs leviers :

- S’appuyer sur l’autonomie nouvellement acquise des universités bretonnes pour contractualiser sur des projets de recherche stratégiques à échelle de 5 à 10 ans : Les énergies vertes, les techniques agronomiques durables, les télécommunications, la biotechnologie.. ;

- Conduire une politique beaucoup plus ambitieuse de renforcement des fonds propres des PME/PMI pour leur donner la taille critique européenne ;

- Concentrer les programmes d’aide publique sur les entreprises disposant de centres de décision en Bretagne, notamment dans les pôles de compétitivité , et sur les PME en croissance;

- Redéfinir une politique d’internationalisation accélérée de l’économie bretonne, aujourd’hui diluée entre des acteurs qui au mieux s’ignorent, voire se concurrencent : Bretagne International et chambres consulaires.

- Réunifier la Bretagne pour faire levier sur les complémentarités de compétences évidentes des grandes villes et des bassins industriels bretons : Brest, Rennes, Nantes-Saint Nazaire, Lorient, Sant Brieuc, sur des thèmes comme les biotechnologies, le génie logiciel, les énergies marines...

- Redéfinir les priorités de la formation professionnelle, principal poste budgétaire de la Région, pour anticiper les mutations technologiques et ainsi mieux garantir la pérennité des emplois en Bretagne. ;

- Affirmer le leadership de la Région en matière de développement économique, et accroitre ses compétences pour éviter les dispersions actuelles, source de gâchis et d’émiettement d’une action inefficace entre départements, communes, groupements de communes ;

Comme le montre la récente étude de l’économiste Nicolas Bouzou (« Renforcer le rôle économique des régions »), les Régions sont le pivot du développement économique, surtout en période de crise où l’action au plus près de la réalité locale est la plus efficace. Elle montre aussi que la très faible décentralisation en France, selon le BAK Basel Economics, constitue un frein déterminant en privant cette action de moyens comparables aux grandes régions européennes. Nous partageons cette analyse et sommes convaincus que les petits pays ou les régions à forte identité ont un avantage décisif, notamment en matière de réactivité et d’agilité. Ainsi une autre étude internationale récente de Thomson Reuters sur l’excellence scientifique situe la France au 15eme rang, loin derrière la Suisse, le Danemark, l’Ecosse, la Finlande ou Israël.

Il manque en Bretagne une volonté politique d’émancipation du modèle néojacobin français qui montre pourtant toutes ses limites. L’Etat devenu impécunieux ne peut plus guère faire illusion et soutient l’économie uniquement grâce à un recours accru à un endettement qui sera très lourd de conséquences. Nous croyons qu’une autre politique est possible. Nous devons porter cette ambition pour la Bretagne, celle d’un souffle retrouvé.

Yves Pelle
1er adjoint d’Erquy
Candidat Parti Breton sur la liste « Nous te ferons Bretagne »

Bretagne et Europe : Nous te ferons Bretagne répond au questions du taurillon, le magazine eurocitoyen

A l’occasion des élections régionales, Le Taurillon interroge différents candidats sur leur vision des relations entre la collectivité régionale et l’Europe. Jacky Flippot et Emile Granville, têtes de listes de Nous te ferons Bretagne en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine, répondent aux questions du magazine européen.

La répartition des compétences entre l’Union, les États et les régions pose un certain nombre de problèmes qui portent atteinte au principe fondamental de subsidiarité. Quel est votre sentiment sur la question ?

Jacky Flippot : Nous sommes fédéralistes, et à ce titre nous prônons une répartition claire et aussi simple que possible des compétences. Il faut que les Traités européens puissent à terme établir comme les constitutions de toute Fédération une séparation claire entre les compétences exclusives de chacun et les compétences partagées.

Notre analyse est que la confusion est entretenue par l'absence d'autonomie politique des décisions européennes : la Commission est encore trop soumise au bon vouloir du Conseil et n'écoute pas assez le Parlement Européen, qui ne prend pas assez d'initiatives pour étendre ses prérogatives. Ce sont les mêmes qui sont présents devant les caméras à Bruxelles pour négocier les grands textes et qui sont chargés de les transposer, sans se priver de trainer les pieds et de ne pas endosser leurs responsabilités quand des mesures se révèlent impopulaires.
Nous concevons le principe de subsidiarité comme la nécessité d'agir à l'échelon le plus efficace.

Quels sont les atouts européens de la Bretagne ?

Jacky Flippot : Pour nous, la Bretagne est un pays résolument tourné vers l'international et c'est une excellente chose qu'il faut renforcer. La Bretagne a d’ailleurs déjà contribué à des impulsions importantes en Europe : ainsi la création de la conférence des régions périphériques maritimes (CRPM) en 1973, à laquelle a participé le Breton Joseph Martray. Ce fut pour l’un des points de départ de la politique régionale européenne, prenant en compte les écarts de développement à l’intérieur des Etats membres de l’UE, et non entre ces derniers. Et puis également le début des coopérations interrégionales, et du comité des régions (à la fondation duquel a également participé Martray). Tout cela montre que la Bretagne a une vision très ouverte de l’Europe, bien au-delà des simples négociations entre Etats.

Comment, concrètement, concevez-vous la façon dont le Conseil Régional de Bretagne, pour lequel vous êtes candidat, apportera sa part et contribuera au développement de l’Union européenne ?

Emile Granville : Nous voulons rapprocher les citoyens de l'Union Européenne, en soutenant notamment le développement des Maisons de l'Europe en Bretagne. Nous souhaitons que le Conseil Régional intervienne directement au Conseil des Ministres lorsque le sujet concerne la Bretagne. Ceci se pratique déjà en Ecosse par exemple. Le Conseil Régional doit en avoir l'ambition. Nous souhaitons aussi défendre les intérêts de la Bretagne, et donc contribuer à la construction de l'Union Européenne, par une représentation permanente à Bruxelles.
L'Union Européenne est un projet inachevé, qui se construit au niveau politique mais également dans la vie quotidienne des gens. La question de la mobilité est de ce point de vue cruciale. Le Conseil Régional doit intervenir dans les lycées pour développer les échanges intereuropéens qui sont pour le moment limité à l'aspect linguistique.
Si les citoyens à l’heure actuelle sont un peu réticents vis-à-vis de l’Europe, c’est qu’ils ne la connaissent pas. Et s’ils ne la connaissent pas, c’est parce que les hommes politiques actuels ne font pas leur travail. Au lieu d’assumer leurs décisions, ils préfèrent invoquer l’Europe comme une contrainte extérieure. Cela doit cesser! Nous souhaitons que la Bretagne soit exemplaire en terme de promotion du sentiment européen chez les Bretons. L’Europe, c’est d’abord la fraternité entre les citoyens et les peuples européens.

Pour préparer son avenir, la Bretagne et son Conseil régional ont besoin de l’Union européenne. Selon vous, en quels domaines avons-nous vraiment besoin de son aide (sur le plan financier certes mais aussi au niveau de nouvelles coordinations et politiques à créer ou à développer ?)

Emile Granville : Cela peut prendre la forme de coopérations de fait sur certains sujets ponctuels avec des régions européennes qui sont sur le plan économique mais surtout institutionnel des exemples à suivre. Nous pensons en particulier à l'Ecosse ou au Pays de Galles. D’ailleurs, la Région Bretagne a signé avec le Pays de Galles un protocole d’accord. Il conviendrait d’aller beaucoup plus loin dans la coopération, par exemple sur le plan linguistique. Le gallois et le breton sont des langues très proches, et beaucoup de personnes parlent les deux langues.
Autre domaine : les énergies renouvelables. L’Ecosse devrait produire 100% de ce qu’elle consomme en énergie renouvelable. La Bretagne a tout intérêt à travailler avec l’Ecosse sur ce point, plutôt que d’attendre des réformes improbables du côté français. Notre potentiel est important, pour les éoliennes, pour la biomasse, pour les hydroliennes. Mais il est malheureusement sous-exploité, du fait d’une gestion d’EDF uniquement axée sur le nucléaire.
Un domaine qui illustre bien la nécessité de traiter les problèmes à l'échelle européenne est la question de l'eau. L'inaction du gouvernement français qui sait pourtant depuis des années ce qu'il faut faire pour réduire le taux de nitrate est de ce point de vue symptomatique, puisque les gouvernements français successifs ont plusieurs fois été condamnés pour non respect des règles européennes.
Un autre exemple est celui des affaires maritimes : la sécurité maritime est un enjeu essentiel pour les Bretons, qui ont trop souvent été victimes des marées noires. Il est indispensable d'approfondir le système de surveillance européen en mettant en place un corps de garde côtes.
La Bretagne a besoin de l’Union Européenne pour retrouver la position centrale qu’elle a déjà occupée quand sa flotte égalait la flotte française. C’est grâce à l’Europe que nous avons des programmes de coopération avec l’Espagne, l’Irlande, et aussi la Cornouaille Britannique (programme Interreg Finistère-Cornouailles). C’est grâce à l’Europe et au lobbying breton, que nous sommes désormais reconnu comme région transfrontalière. La Manche faisant office de frontière. C’est un progrès indéniable par rapport à une vision parisianiste de « l’aménagement du territoire »

La politique régionale de l’Union européenne consacre des sommes importantes au co-financement de projets de développement en régions. Quelles seront vos priorités dans l’utilisation de ces financements européens ? Pourquoi ?

Emile Granville : Depuis 2002, le Conseil Régional d'Alsace gère les fonds européens. Ailleurs, ce sont les préfectures gouvernementales. Nous souhaitons en Bretagne pouvoir gérer l'argent du FEDER (Fonds Européen de Développement Régional), du FSE (Fonds Social Européen) ainsi que du FEP (Fonds Européen de la Pêche) et du FEADER (pour la PAC).A partir de là, nous pourrons réellement faire nos propres choix.
Nous pensons que l'équipe sortante du Conseil Régional n'a pas toujours utilisé les fonds européens à bon escient. Par exemple, sur les 300 millions d'euro FEDER, 100 millions d'euros ont été consacré à la Ligne à Grande Vitesse pour rapprocher encore plus Rennes de Paris, alors que nos réels besoins ferroviaire sont à l'intérieur même de la Bretagne.
Nous souhaitons mettre en avant dans la gestion des fonds européens l’innovation et la recherche, et l’agriculture. L’innovation tout d’abord, car elle conditionne le développement économique futur de la Bretagne. La Région Bretagne ne consacre que 1,64 % de son PIB à l'innovation, alors que les préconisations de l'Union Européenne sont dans ce domaine de 3 %. Il faut que la Bretagne puisse compter sur ses propres forces pour se développer. Elle a le taux le plus important de réussite au baccalauréat de l’Hexagone. Sachons utiliser cet énorme potentiel dans la recherche, l’innovation, la création d’entreprises. Nous avons déjà des atouts en termes de recherche et d’innovation : on peut citer la santé autour de Nantes, les télécommunications (TIC) dans le Tregor ou encore la recherche marine à Brest. Nous pouvons mieux faire, pour les prochaines années. Une première étape pourrait être le renforcement de l’université européenne de Bretagne avec l’intégration des établissements de Loire-Atlantique.
La Bretagne est concernée directement par l’agriculture et la pêche. Il convient que ces activités soient menées dans le respect des ressources et de l’environnement. Mais il faut le faire en développant les emplois des agriculteurs et des pêcheurs. L’apport de la PAC est important pour faciliter le passage d’un modèle à un autre.

La liste Nous te ferons Bretagne comprend des membres du Parti Breton, mouvement qui se présente comme fédéraliste européen. Quelle est votre propre vision du fédéralisme ?

Jacky Flippot : C'est effectivement en tant que membre du Parti Breton que je suis candidat Nous Te Ferons Bretagne, tête de liste en Loire-Atlantique. Notre vision de la Bretagne et de l'Europe sont liées. Nous nous considérons comme fédéralistes européens parce que nous voulons qu'à terme l'Europe devienne une Fédération, avec une constitution adoptée par l'ensemble des citoyens européens. Et à terme, nous souhaitons que la Bretagne soit un membre à part entière de cette Fédération. Pour nous le fédéralisme européen signifie l'égalité entre les identités, le respect des diversités, la tolérance et l'ouverture aux autres comme fondements d'une communauté politique. Nous entretenons d’ailleurs des liens étroits avec des partis très en avance sur les problématiques européennes, des partis clairement fédéralistes comme Convergencia i Unio en Catalogne, ou le Parti Nationaliste Basque, ou bien encore nos amis flamands de la N-VA.
Tous ces partis sont représentés au Parlement européens, avec les Verts/Alliance libre européenne (les Flamands) ou avec les libéraux et les démocrates (CiU et PNV). En collaborant, nous pourrons orienter le développement de l’UE vers une Europe fédérale. Nous pourrons peut-être un jour refuser le diktat des socialistes et des populaires sur la Commission européenne, par exemple.
Comme pour l'émancipation de la Bretagne, la construction d'une Europe fédérale ne se fait pas du jour au lendemain, mais en plusieurs étapes. Les prochaines doivent aller pour nous dans le sens d'une autonomie des institutions européennes. Nous voulons la fin progressive de l'unanimité au Conseil des ministres, du monopole d'initiative de la Commission, de sa possibilité de bloquer les amendements en forçant l'unanimité au conseil des ministres.
Nous voulons que le Parlement Européen puisse être associé à la diplomatie européenne.

La recherche et les Universités Bretonnes

Depuis 2007, l’Université Européenne de Bretagne regroupe les universités, écoles d’ingénieurs et équipes de recherche présents dans la Bretagne administrative mais nous avons également besoin des enseignants, des chercheurs et des 40 000 étudiants de Nantes et Saint-Nazaire. La Région Bretagne se doit de mettre au premier rang de ses préoccupations les collaborations entre toutes les universités bretonnes et viser à développer un pôle universitaire à dimension internationale.

Nous soutiendrons les programmes de recherche liés aux savoir-faire d’excellence de la Bretagne, en adoptant, en concertation avec les scientifiques et acteurs professionnels bretons, une stratégie déterminant les priorités pour la Bretagne dans les 20 prochaines années.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

lundi 8 mars 2010

Un nouveau modèle social breton

La Bretagne est un pays de tradition mutualiste à travers ses organisations agricoles et ouvrières et son dynamisme associatif. La crise économique, la remise en cause du plein emploi, la fin de l'Etat providence, nous obligent à reconstruire des institutions de solidarité au niveau de la Bretagne. Nous devons nous y employer. Plus qu'un simple traitement social de la crise, nous nous positionnons pour la construction d'un nouveau modèle social breton.

Nous voulons soutenir une loi cadre des relations employeurs/salariés pour promouvoir un esprit d'entreprise fondée sur le respect des personnes et le but professionnel de l'entreprise et non plus uniquement sur le tout financier. Faire une analyse de la situation des « travailleurs pauvres » pour sortir de l'exclusion et de la pauvreté. Créer un Office Breton du Logement avec pour objectif un logement décent et économe en énergie pour chacun. Mettre en place des petites structures de santé de proximité, type « maisons de la santé », en relation avec les grands CHU. Créer une Caisse d'Assurance Maladie autonome en Bretagne, en s'inspirant de ce qui se fait dans ce domaine en Alsace et qui reconnaisse le libre choix thérapeutique.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

L'ÉNERGIE

La maitrise de l’énergie et la promotion des Energies Renouvelables

L'enjeu de l'énergie est mondial. Le protocole de Kyoto (1997) stipule le maintien des Gaz à Effet de Serre (GES) au niveau de 1990. Le Paquet Energie Climat de l’Union Européenne (2008) a pour objectif la règle des 3 fois 20 d'ici 2020: réduction de 20% des GES, réduction de 20 % de la consommation, production de 20 % d'énergie renouvelables. La Bretagne doit donc répondre aux objectifs définis par les instances internationales et, de plus, faire face à des enjeux spécifiques. La Bretagne dépend largement d'approvisionnements extérieurs. Pour l'instant, la Bretagne produit environ 5 % de ses besoins globaux et 20 % de son électricité avec la centrale thermique de Cordemais. L'électricité représente un quart de la consommation globale, le reste étant le gaz et les produits pétroliers. Cordemais assure 40% de la production de la Loire-Atlantique. Cette centrale comprend 4 tranches, 2 au charbon de 600 MW et 2 au fioul lourd de 700 MW, dont une a été rénovée en 2007. Depuis 10 ans de gros investissements ont été réalisés pour rénover et diminuer les émissions toxiques, mais cela reste du charbon et fioul lourd.

Objectifs : anticiper la fin du pétrole "pas cher", assurer la continuité du service public et l'attractivité de la Bretagne, atténuer l'effet écologique du changement climatique, créer des nouvelles filières sources d'emplois nouveaux, promouvoir les énergies nouvelles, maîtriser la consommation, refuser le nucléaire. L'objectif étant à terme l'autonomie énergétique de la Bretagne

Moyens : la Région Bretagne dispose déjà de plusieurs outils institutionnels, l’Observatoire des l’Energie et des GES (2009), le Plan Energie Bretagne (2007), le Schéma régional éolien (2006), le Contrat ADEME pour 2007/2013. Il faut désormais aller plus loin en mobilisant les fonds d'investissements publics et privés, notamment pour l'installation d'énergies marines.

Nous voulons

- une politique des transports incitative vers les transports collectifs,
- une amélioration de la performance énergétique du parc immobilier du Conseil Régional, notamment les lycées,
- une politique incitative pour les énergies renouvelables : solaire thermique et photovoltaïque, biomasse,
- développer l'éolien terrestre et l'éolien maritime. Définir en partenariat avec les autres utilisateurs de la mer, les zones destinées à recevoir un projet de production d’électricité offshore, en amont, pour lancer les appels d’offres à l’initiative de la Bretagne.
- un soutien à la valorisation sous forme d’électricité des déchets de l’élevage et de l’industrie agroalimentaire (unités de méthanisation).
- mettre en oeuvre un plan énergie bois visant à structurer la filière et gérer la forêt bretonne,
- une recherche plus efficace, mutualisant les moyens de Nantes à Brest et de Rennes à Lorient.
- un centre de recherche et d’essai des énergies marines (courant, vague, houle).
- créer un fond "souverain breton" comprenant la participation du Conseil Régional, des acteurs financiers bretons et étrangers, et un appel aux investissements des particuliers.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

Stummadur ar re yaouank ha treug micherel an oadourien

An diorroerezh. Hollret eo an diorroerezh evit an holl Vretonezed ha Bretoned.
Skorañ a raimp poentoù pouezus eus ar spesadelezh vreizhat en diorroerezh.
perzh kreñv an tiegezh er reizhiad diorren,
gallout skoliañ ar vugale kerkent ha tapet ganto o daou vloaz,
krouiñ pe reneveziñ tiez-skol a-vent gant an den.

Ar re yaouank. E-ser ar Rannvro emañ mererezh al liseoù, ar pezh a ro tu dezhi da wellaat stummadur ar re yaouank. C’hoantaat a reomp e vefe muioc’h a eskemmoù etre al liseoù ha bed al labour hag aesaat an eskemmoù etre ar skolioù er par etrevroadel. Evit ar studierien hag an deskarded, aesaat al lojañ, an dezougen ha darempred tiez ar sevenadur.

An oadourien. E-touez kefridioù ar Rannvro en deus ar stummadur ur renk uhel. Ret eo dezhi gwiriañ e klot kinnigoù ar stummadur kendalc’hus gant ezhommoù gwirion bremañ hag arc’hoazh armerzh Breizh, kement-mañ o toujañ da ziorroadur personelezh an dud. Hor pal eo respont da ezhommoù stummadur micherel an oadourien penn-da-benn d’o buhez, ha rakwelout ar c’hemmadennoù da zont en armerzh (el labour-douar, en adeiladur ekologek, er sevel kirri, en elektronik…).






Program Ni ho savo Breizh
Program "Ni ho savo Breizh" (PDF)

Le rayonnement de la culture bretonne

La Bretagne a été de toutes les aventures culturelles qui ont marqué l'Europe. Il est inutile d'opposer culture contemporaine et culture traditionnelle. Nous souhaitons intégrer dans un même projet universel la culture en Bretagne et la culture bretonne. Il y a d'abord un besoin de rééquilibrage vis-à-vis des expressions culturelles bretonnes spécifiques dont le soutien est limité à moins de 10% des budgets culturels. Chaque famille qui le souhaite doit pouvoir bénéficier d'un enseignement bilingue breton/français sur tout le territoire breton. La formation des enseignants bilingues sera une de nos priorités.
Nous voulons mettre en valeur l'Histoire de Bretagne et éditer une Histoire de Bretagne à destination des jeunes, notamment des lycéens. Développer l'usage public du breton dans la vie publique. Soutenir la création culturelle en breton, en français et en gallo, pour l'audiovisuel, le théâtre, l'animation, l'édition, la musique, la danse. Nous voulons soutenir la créativité artistique, tout particulièrement à partir du milieu scolaire. Soutenir les musiques actuelles et les arts contemporains. Le dynamisme économique et culturel de la Bretagne ne peut se faire qu'avec une bonne information et un sentiment d'appartenance renforcé. Il est urgent aujourd'hui de créer une chaine de télévision et une radio couvrant l'ensemble des 5 départements bretons.
Nous demandons le transfert des compétences et des fonds de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) à la Région et que cesse l'inégalité de traitement quand on sait que la ville de Paris, à elle seule, accapare 65 % du budget culturel de la France.





Programme Nous te ferons BretagneLe Programme de "Nous te ferons Bretagne" (PDF)

samedi 6 mars 2010

Elections régionales Christian Troadec : débat sur la fracture territoriale

A l’occasion de la campagne des Régionales, Christian Troadec, tête de liste de « Nous te ferons Bretagne » invite la population à un débat, samedi 6 mars, à 18 h, salle des Halles à Carhaix.

Au cœur des discussions, l’avenir du Centre-Bretagne, ses atouts et ses capacités de développement en particulier par la mise à 2X2 voies de la RN164. Une priorité majeure pour le développement économique de notre région à l’heure où la ligne grande vitesse se crée entre Rennes et Paris. Il sera tout aussi question de la fracture territoriale entre l’Est et l’Ouest de la Bretagne. Seront aussi abordées, en compagnie de Christian Derrien, maire de Langonnet et tête de liste dans le Morbihan, les questions importantes portant sur l’emploi, l’agriculture, l’agroalimentaire, les services publics, l’environnement, la langue bretonne…

Avec la participation de Yves Pelle, ancien membre du Comité économique et social.

Un pot de l’amitié sera servi à l’issue de la réunion.

vendredi 5 mars 2010

Entretien avec Jean-Luc Bleunven , Maire de Plabennec et candidat NTFB 29



1. Quelle est la situation de l’agriculture en Bretagne aujourd’hui ?

Avec une exploitation sur trois en difficulté financière sérieuse, des perspectives de marché peu engageantes dans la majorité des productions, des contraintes réglementaires de tout ordre, l’agriculture traditionnelle arrive à la fin du modèle qui a permis un développement exceptionnel du territoire, mais au prix d’une dégradation du capital environnemental et paysager pourtant exceptionnel.
Cette situation décourage les mieux intentionnés. Personne ne peut dire aujourd’hui si la circulation des marchandises et les prix des marchés mondiaux généralisés permettront de rémunérer décemment les agriculteurs, d’assurer le renouvellement par l’installation, ni permettront à ceux qui veulent s’arrêter, ou se réorienter, de le faire décemment.
C’est l’occasion de revoir les raisonnements qui ne résistent plus aux réalités de 2010.


2. Quelles peuvent être les voies d’avenir ?

Développer la filière bio sans aucun doute avec un environnement de filière qui soit cohérent dans les objectifs de l’agriculture bio.
L’agriculture est une affaire de long terme. On ne peut donc pas laisser le marché foncier à la spéculation.
Il faut reprendre la finalité des SAFER et des établissements publics fonciers.
Repenser le statut du fermage avec des baux de carrière, et une fiscalité adaptée.
Permettre la séparation effective des biens privés et professionnels, et l’inscrire dans la loi.
Rendre possible des pluri-activités temporaires dans des statuts sociétaires de type GAEC.

3. Comment sortir des crises à répétition et agir au niveau de l’exploitation ?

Des solutions sont à trouver dans le travail en CUMA par la diminution des postes de charges les plus couteux.
Le retour à l’herbe pour les bovins et le développement des économies avec de faibles intrants, diminuer la dépendance au marché.
Développer les assurances-revenus dans une cohérence à long terme.
Chaque exploitation agricole doit redevenir une entité économique et biologique cohérente, équilibrée, et pas seulement un réservoir de matière première pour des activités agro-alimentaires.

4. Quel rôle pour la région vis-à-vis de l’agriculture ?

La région doit avoir un rôle majeur dans les politiques agricoles en lien direct avec l’Europe.
La politique environnementale et la politique de l’eau doivent trouver leur cohérence dans une politique territoriale qui aura pour but essentiel d’optimiser notre potentiel agricole et de valoriser le territoire avec une agriculture réconciliée avec la société.
La recherche appliquée doit être réorientée pour fournir des systèmes testés et durables dans un réseau de fermes expérimentales en lien avec les réalités.
Les semences, la génétique, la résistance des végétaux et des animaux, la valorisation du potentiel énergétique des exploitations (méthane, plaquettes bois…) sont des sujets prioritaires pour la recherche vers des productions plus autonomes.
La formation professionnelle devra aussi intégrer ces nouvelles réalités.

Atersadenn Jean-Luc Bleunven, maer Plabenneg ha danvez-dilennad e Penn-ar-Bed

1. Penaos emañ kont gant al labour-douar e Breizh bremañ ?

Ouzhpenn un atant diwar tri a zo diaes e stad evit a sell an arc'hant, en darn vrasañ eus an atantoù n'eo ket gwall laouen an diabell evit ar marc'hadoù, strizh eo ar reolennoù a bep seurt... Echu patrom al labour-douar gant un diorren bet dispar er vro, met ivez gant fallaenn an endro hag an taolennadoù, a zo kaer koulskoude.
Gant ar stad-mañ e vez digalonekaet ar re galonekañ. Ne c'hell den lavaret hiziv hag-eñ e vo paeet dereat al labourerien-douar, adnevesaet an atantoù pe o do tu da chom a-sav pe da cheñch micher ma fell dezho, a-drugarez da dremen ar marc'hadourezhioù ha d'ar prizioù bedel hollek.
Un degouezh mat eo evit cheñch hon doare da soñjal, na glot ket gant ar bed a-vremañ.

2. Peseurt hentoù a zo evit an dazont ?
Diorren an doare "bio" hep mar ebet, gant palioù kempoell.
Al labour-douar a zo un dra war hir dermen. Ne c'heller ket laoskel marc'had ar fontoù trafikañ.
Ret eo adkemer pal ar SAFER hag an ensavadurioù publik fonter.
Cheñch dezvad ar feurmiñ gant lizhiri-feurm respet, ha tailhoù a live dereat.
Rannañ ar madoù prevez hag ar madoù micherel, hag en skrivañ el lezenn.
Aotren al liesvicheroù berrbad e dezvadoù kevredigezhel e-giz ar GAEC.


3. Penaos echuiñ gant an enkadennoù ha bezañ oberiant war an atant war-eeun ?
Un diskoulm e c'hell bezañ al labour e-barzh ar CUMA dre zistaol ar c'hargoù a goust ar muiañ.
Lakaat ar saout e parkoù en-dro hag espern muioc'h gant nebeutoc'h a broduioù, ha bezañ nebeutoc'h diouzh ar marc'had.
Diorren ar c'hretaat-gounidoù en ur gempoell hirbadus.
Pep atant a rank bezañ un uniad ekonomikel ha biologel kempoell, kempouez, ha n'eo ket ur mirlec'h danvez krai evit ar gounezvouedelezh.

4. Petra e c'hell bezañ perzh ar Rannvro evit al labour-douar ?
Ar rannvro a rank bezañ oberiant-kenañ e politikerezh al labour-douar, oc'h eskemm war-eeun gant Europa.
Politikerezh an endro ha politikerezh an dour a rank kavout o c'hempoell e-barzh politikerezh ar vro, a vo e bal muiaat hor galloudezh labour-douar ha talvoudekaat ar vro gant ul labour-douar a-heson gant ar gevredigezh.
An enklask poellek a rank bezañ e bal reiñ ardivinkoù testet ha hirbadus en ur rouedad atantoù skouer, a glot gant hor bed.
An hadoù, ar jenetik, harz al loened hag ar plant, talvoudekaat galloudezh energetek an atantoù (treflamm, plakennoù koad...) a zo temoù pennañ evit an enklask war-zu atantoù emrenoc'h.
Rankout a raio ar stummadur micherel ober gant an temoù-se ivez.