mercredi 31 décembre 2014

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"Nous te ferons Bretagne"
pour les régionales 2010

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http://www.nousteferonsbretagne.bzh






mercredi 17 mars 2010

Le Parti Breton estime qu'il ne lui appartient pas de donner de consigne de vote à ses électeurs pour le second tour.


Voir le texte complet ici

Entre un PS, parti centralisateur sans véritable ambition pour la Bretagne qui a surtout profité de l'effet repoussoir de Nicolas Sarkozy, et une UMP, formation conservatrice tout aussi inféodée au système parisien, il n'y aura de bonne alternative que par la constitution d'une force bretonne indépendante et progressiste. La présence d'une troisième liste avec Europe Écologie peut ouvrir des opportunités du fait notamment de convergences programmatiques mais les ambiguïtés au sein d'Europe Écologie sont nombreuses, notamment au sujet de la réunification de la Bretagne (pour mémoire, Europe Écologie est allié en Loire-Atlantique à Jacques Auxiette, l'un des principaux adversaires de la réunification).

Second tour des régionales - L’UDB s’est noyée dans l’écologie

Notre seule consigne de vote est claire : faire barrage à la droite. Quant à la nouvelle donne de la triangulaire et le fait de trancher entre les deux forces de progrès encore en lice, les électrices et les électeurs de la nouvelle force régionaliste « Nous te ferons Bretagne » ont le choix entre un PS hégémonique et Europe Ecologie où l’UDB, en recherche de postes, s’est totalement noyée dans l’écologie. L’UDB, en déshérence, a abandonné ses fondamentaux. Le spectacle pitoyable de ces derniers jours ne va, hélas, guère inciter les gens à aller voter et risque de favoriser l’abstention.

Christian Troadec
Maire de Carhaix
Tête de liste « Nous te ferons Bretagne »

lundi 15 mars 2010

« Nous te ferons Bretagne » : une force "régionaliste" est née en Bretagne


Certains voudraient à tout prix que l’on soit déçus ! Constatant uniquement à travers ce premier tour le fait que nous ne siégerons pas à Rennes durant les quatre années à venir. Ils se trompent lourdement. Je n’ai pas œuvré durant tous ces derniers mois avec l’équipe de « Nous te ferons Bretagne » pour un poste à la Région. Nous avons travaillé pour que l’idée régionaliste avance. Chaque chose en son temps.

Nous sommes les seuls "régionalistes" à avoir eu le courage de nous présenter sous nos propres couleurs !

Et même si la barre des 5 % n’est pas atteinte sur la Bretagne administrative, ce ne sont pas moins de 47 108 voix qui ont été recueillis sur les quatre départements. Nous avons doublé le score réalisé par le Parti Breton aux Européennes de l’an passé. La progression est de 72 % ! Que toutes ces électrices et électeurs en soient remerciés. On doit d’ailleurs rajouter à ce bon score, celui de la Loire Atlantique, où nous obtenons 11 669 voix, soit 58 777 suffrages au total sur la Bretagne historique. Pas mal pour un début, non ?

Il est clair désormais que nous nous installons dans le paysage politique breton avec un score important en Finistère où nous prenons la 4ème place (6,8 % des suffrages), et un score également très encourageant en Morbihan et Côtes d’Armor. Cette satisfaction est encore plus forte quand on regarde le score réalisé en Centre-Bretagne, à l’échelle des trois départements, où nous arrivons en tête du scrutin dans des dizaines de communes…

Notre seule inquiétude porte désormais sur le rééquilibrage est-ouest de la Bretagne.

La dynamique de « Nous te ferons Bretagne » est donc belle et bien lancée.

Le 1er tour des Régionales ne constituait que le 1er étage de la fusée. Nous serons présents aux prochains scrutins, en particulier aux cantonales de 2011 et aux législatives de 2012.

Dimanche, une force "régionaliste" est née en Bretagne. Il faudra désormais prendre en compte cette réalité.

Christian Troadec

Maire de Carhaix

Résultats du vote du 14 mars 2010

La liste "Nous te ferons Bretagne" recueille au total sur les 5 départements bretons 58 777 voix avec la répartition suivante :

Loire-Atlantique : 11669

Ille-et-Vilaine : 6951

Côtes d'Armor : 9731

Morbihan : 8886

Finistère : 21540

soit un résultat de 4,30% sur la Bretagne administrative et de 2,62% en Loire-Atlantique.

vendredi 12 mars 2010

Dimanche, votez pour la liste "Nous te ferons Bretagne" !

Voter pour « Nous te ferons Bretagne » en Bretagne administrative et en Loire-Atlantique, c’est voter pour la liste qui porte un projet ambitieux pour la Bretagne au service des habitants des 5 départements bretons.

Seule liste présente sur l'ensemble du territoire breton, "Nous te ferons Bretagne" en rassemblant des candidats de divers horizons professionnels, culturels, offre une opportunité unique de faire entendre la voix de la Bretagne lors de ce dimanche électoral.

Si vous souhaitez une Bretagne émancipée, solidaire, écologique et entreprenante, pas d’hésitation, votez pour "Nous te ferons Bretagne".

Nous te ferons Bretagne !

Pour ceux qui le souhaitent, une soirée électorale est prévue à Carhaix, à Ti ar Vro, près de l'église et de la salle des Halles, dimanche soir, à partir de 20 heures.
Toutes les personnes qui souhaitent y participer sont les bienvenues.
Une télé est mise à disposition pour suivre les résultats ainsi qu'un ordinateur avec Internet.
Il y aura aussi un peu de Coreff pour patienter...

Et comme la campagne se termine pour le premier tour, un grand merci à à toutes et à tous. Cela a vraiment été un plaisir de faire campagne ensemble. J'ai trouvé les membres de la liste et tous ceux qui nous entourent très motivés.

N'hésitez pas dans les dernières heures à vous assurer du vote de vos amis, de vos proches.

L'aventure continue !

Christian Troadec

Elections Régionales des 14 et 21 mars 2010 : Avec Christian Troadec et son équipe de progrès , « Nous te ferons Bretagne… »

Liste en dehors des partis traditionnels, elle a pour ambition de donner un nouveau souffle à la Bretagne, d’obtenir sa réunification, de lancer un véritable et réel plan de reconquête de la langue bretonne, de mettre fin aux problèmes catastrophiques de pollution par une véritable politique écologique adaptée à la Bretagne (fin des algues vertes…) mais aussi de créer les conditions d’un rééquilibrage du territoire, d’obtenir le maintien des services publics, tout particulièrement dans les zones fragilisées et de redonner espoir et confiance en terme d’avenir aux Bretonnes et aux Bretons dans le domaine de l’emploi et de l’économie. En savoir plus

Patrick Malrieu : pourquoi je vais voter pour la liste «Nous te ferons Bretagne»

Quel a été votre parcours professionnel et extra professionnel?

Sur le plan professionnel :diplômé de l'école Estienne, j'ai fait toute ma vie professionnelle dans l'imprimerie (direction technique imprimerie de Chatelaudren puis Oberthur, responsable d'exploitation au journal Ouest-France, direction industrielle groupe Publihebdos / hebdomadaires du groupe Ouest-France)

Sur le plan « culture bretonne » : principalement, j'ai fondé Dastum et en ait été le président de 1972 à 1995. J'ai passé une thèse de doctorat en études celtiques en 1998. En 2003 , j'ai été élu Président du Conseil Culturel de Bretagne , poste que j'ai quitté en 2009. Et je suis Chancelier de l'Ordre de l'Hermine depuis 2009.

Quelles sont pour vous les priorités pour la nouvelle mandature régionale ?

La concrétisation de ce que tous les partis de Bretagne disent vouloir, sans que cela se traduise dans les faits :

- une vraie dévolution pour la Bretagne, sur le modèle catalan ou gallois, sans laquelle la Bretagne continuera à stagner tant sur le plan économique et social que culturel,

- une politique généralisée, volontariste et d'urgence pour nos langues

- la réunification des 5 départements bretons

- une politique volontariste et concrète d'éducation populaire et de transmission des connaissances fondamentales relatives à la culture bretonne et de son histoire.

Quelle est votre opinion sur la précédente mandature?

La mandature présidée par JY Le Drian a apporté des progrès incontestables et qu'il faut savoir reconnaître :

- plan de politique linguistique voté à l'unanimité, et assorti de soutiens financiers accrus à l'enseignement bilingue et à la diffusion radio et télé.

- Résolution en faveur de la réunification, à l'unanimité.

- Reconnaissance institutionnelle de la culture bretonne avec la mise en place d'un nouveau Conseil Culturel de Bretagne devant jouer pour la culture bretonne le même rôle que le CESR pour l'économie et le social.

- Au fil des opportunités, valorisation de l'identité bretonne (par exemple, « Breizh touch », match Guingamp-Rennes au stade de France, contribution à organismes européens de défense des langues régionales…).

Malheureusement cette volonté affichée et essentielle est aussi restée au milieu du gué :

- l'objectif de 20 000 enfants scolarisés en classes bilingues n'a pas été atteint et la courbe de progression correspond, au mieux, à la poursuite de la courbe antérieure. Chacun sait que la Région n'a ni le pouvoir ni les moyens nécessaires pour compenser les carences (ou la volonté d'éradication) de l'Etat en matière de langues régionales. Mais, outre les aides accrues (nécessaires, nous l'avons dit plus haut), nous n'avons pas noté d'actions déterminantes vis-à-vis des pouvoirs publics et de l'administration tant en matière d'enseignement que de médias

o le non-respect par l'Académie de la Convention Etat-Région en matière d'ouverture de classes et de formation de professeurs n'a pas provoqué de conflit).

o De même, le refus ministériel de concrétiser la modification de la constitution par un loi-programme pour les langues régionales n'a pas déclenché de réaction, pas plus que la part toujours confidentielle de la culture bretonne dans les médias de service public.

o Le fait que les Régions soient majoritairement de Gauche et réunies dans une « Assemblée des Régions » n'a pas servi de levier pour compenser le mauvais vouloir de l'Etat et de ses administrations…

Ainsi, paradoxalement, de nombreuses actions, plus politiques que financières et totalement gratuites, n'ont pas été utilisées. Et pendant ce temps, la courbe des locuteurs continue à s'effondrer dramatiquement !

- Si la politique linguistique a malgré tout permis des avancées, la politique culturelle (dans les domaines autres que linguistiques) s'est focalisée sur le spectacle dans une espèce d'équation où culture = spectacle = professionnels, laissant à la traîne la dimension pratique de l'identité bretonne. Il faut bien constater qu'à périmètre égal, la « culture » a vu son budget augmenter d'environ 40% alors que la « culture bretonne » ne l'a vu progresser que de 4% (c'est-à-dire régresser en euros constants). Et le même constat peut se faire pour la politique du Livre : les aides à l'éditions n'étant plus réservées qu'au seuls éditeurs professionnels alors qu'on sait combien, dans les années passées, le secteur associatif a pu remplir un rôle essentiel en la matière. Et que dire que l'institutionnalisation du Centre régional du Livre qui conduit à sa léthargie.

La vraie richesse culturelle de la Bretagne tient au dynamisme de sa vie culturelle et associative !

- De même, la convergence d'opinion et de déclarations de la Région administrative « Bretagne » et du département de Loire-Atlantique pouvait faire espérer un changement déterminant en matière de réunification. Mais là aussi le temps passe, sans vagues… (et il est évident que la réunification ne pourra s'obtenir avec l'assentiment du Président de la Région Pays-de-Loire !)

Il ne m'appartient pas d'analyser les raisons de ces paradoxes entre « résolutions » et « actions » (blocages liés au « politiquement correct » ou à la « politique de Partis » - les appareils parisiens se moquant éperdument des langues régionales tout autant que de la réunification…. ou éternelle distorsion entre les annonces politiques des Présidents et les applications qui en sont faites par les Commissions ou les Services ?). Par contre, comment ne pas constater ces anomalies?

Donc un bilan positif par rapport aux blocages antérieurs, mais en demie teinte entre déclarations suscitant de grands espoirs et des réalisations qui ont du mal à aboutir.

Pourquoi soutenir la liste « nous te ferons Bretagne »?

- Parce que les élections régionales sont des élections à 2 tours : le 1er permet de soutenir celui qui prend le mieux en compte nos attentes et dont, s'il obtient un résultat significatif, le programme pourra influer au 2ème tour le programme des coalitions restant en lice.

- Parce que cette liste n'est inféodée à aucun parti hexagonal. On ne sait que trop que les élus bretons sont sensibles et généralement prêts à partager nos attentes (plus de pouvoir régional, respect des langues, réunification, développement de notre identité…) mais que, au niveau hexagonal, ces soucis sont totalement ignorés des appareils qui, par contre, imposent une discipline de parti... une logique où les minorités sont toujours perdantes. C'est ainsi qu'on doit voir des élus , tant à Gauche qu'à Droite, condamnés au grand écart entre leurs convictions, les mots d'ordres parisiens et les amitiés partisanes : ceci se vérifie tous les jours, et pour tous les sujets les plus importants pour la Bretagne. Pas facile d'avancer dans ces conditions ! Pour que les « grands partis » osent concrétiser une spécificité bretonne, il faut que les « petits partis» rentrant dans leurs coalitions soient forts.

La plupart des partis politiques de Bretagne disent vouloir plus de moyens et de compétences pour la Région mais on ne peut pas dire que leurs réactions aient défrayé la chronique face à ce grave danger représenté par le projet de réforme fiscale en cours qui supprimerait aux Régions toute levée d'impôt et ferait que les moyens des Régions seraient attribués par l'Etat ! Chacun peut imaginer les conséquences!

- Parce qu'elle reprend dans bon nombre de domaines, et de manière affirmée, la quasi totalité de nos attentes tant économiques que sociales ou culturelles.

Merci !

La métropolisation, un danger pour la Bretagne

Rennes Métropole voudrait atteindre le chiffre de 450 000 habitants en agglomérant un certain nombre de communes environnantes comme le prévoit la réforme territoriale pour 2014.

Ces métropoles sont néfastes à l'aménagement harmonieux de la Bretagne. Les grandes villes, elles-mêmes, ne peuvent plus garantir un environnement durable pour leur propre population. Plus la ville est grande, plus le prix du foncier augmente. Le regroupement excessif entraine mécaniquement des migrations de populations dépendantes des agglomérations pour leur emploi mais incapables d'y résider.

En effet, pour avoir accès à la propriété et trouver des terrains constructibles moins chers, ce sont les populations les plus modestes qui sont obligées de s'éloigner, souvent des ménages avec enfants entre 30 et 50 ans.

Comme le montre la carte du dernier recensement, ce sont aujourd'hui les troisièmes couronnes qui connaissent la plus forte croissance. De même, des navetteurs rennais ne trouvant pas de terrains à bon marché à proximité et s'installent, par exemple, au sud-est de Dinan. Ils sont alors contraints d'acheter plusieurs véhicules pour rejoindre la ville dont ils dépendent pour leur emploi et pour certains services. Des enquêtes de terrains, en 2008, ont mis en évidence des situations locales dramatiques avec des ménages ne pouvant plus se déplacer pour des raisons de coûts.

Ces zones sont aujourd'hui emblématiques de la marginalité bretonne. Il est donc bien curieux de voir des municipalités PS vanter la « Grande métropole », à Rennes comme à Nantes, gage de « l'ascenseur social », quand au contraire, on constate qu'elle aboutit à l'exclusion et à l'inégalité d'accès aux services (santé, justice, éducation, culture,...)

Voter pour la liste « Nous te ferons Bretagne », nous permet d'exprimer notre volonté d'un aménagement équilibré de la Bretagne à partir des pays en cohérence avec Brest, Rennes et de Nantes.


Sébastien Girard Candidat Nous te Ferons Bretagne en Ille-et-Vilaine